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jeudi 29 août 2013

Sol en terre crue, pédoépuration, ECS


Comme promis, je reviens pour vous parler en bref de la pédoépuration. 
Mais auparavant, nous vous devons de faire le point sur la couche de finition du sol en terre.
Le mélange que nous avions appliqué s'est avéré beaucoup trop friable... on s'en doutait un peu ! Plutôt que d'essayer de la durcir par divers moyens, nous avons décidé de la refaire. Étant donné qu'elle était très sableuse, l'enlever ne fut pas très long, c'était déjà ça ! Le nouveau sol est donc fini et est en train de recevoir ses couches d'huiles successives... au mélange précédent (que nous avons bien sûr réutilisé) nous avons ajouté un seau de terre et un seau de chaux. Le sol est vraiment dur et cette fois-ci... nous avons eu de jolies fissures - mais rien qui nous déplaise !
En images donc :


Un petit mot aussi pour renvoyer ceux que nos expérimentations concernant l'eau chaude avec le rocket et un ballon de récup' intéressent sur écologie-pratique :

Et enfin, la pédo.
Là encore, quant aux principes de mise en œuvre et de fonctionnement, je ne vais pas être redondante et je vous renvoie donc simplement vers le site de Toilettes du monde (c'est dans nos liens). Nous en sommes à la première étape : distribution de l'eau en différents points (les té) où seront plantés des petits fruitiers. 
La mise en œuvre est simplissime et le coût dérisoire... une bonne alternative à la phyto (qui coûte bonbon et demande davantage de travail) pour ceux qui n'utilisent que des produits écologiques chez eux...



Allez, le prochain post sur le budget global de la maison... et ensuite, ce sera fini !



10 commentaires:

  1. Réponses
    1. Par ailleurs, par curiosité, j'aurais souhaité connaitre vos compétences techniques en début de projet. Aviez-vous des notions dans certains domaines ? Avez-vous participé à des chantiers participatifs, formations avant de vous lancer ?

      Je suis curieux car j'ai un projet ressemblant au votre et étant complètement novice (dans la pratique) cela m'intéresse.

      Je vous félicite en tout cas, remarquable travail !

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    2. Bonjour Augus,

      Merci pour tes félicitations ! Et figures-toi qu'on est d'accord avec toi : le projet était incroyable et le résultat est épatant !
      Mais pour répondre à ta question, saches que nous n'avions aucune compétence particulière (Julien avait planté 3 clous dans sa vie et quant à moi, j'aimais bien bricoler... des bricoles !). Nous avons acquis tous les savoir-faire au fur et à mesure du chantier, selon les étapes... rien de bien sorcier. Internet nous a parfois aidé... quelques questions aux voisins qui semblaient toucher leur bille... et sinon, on avait tout de même plutôt tendance à se faire confiance... Voilà tout ! Construire en bauge est un jeu d'enfant - il suffit juste d'avoir de l'endurance et de l'envie - et quand à la paille, c'est aussi simple, même si cela demande davantage de précautions. Le jeu en vaut la chandelle (je ferai un dernier post sur tout ça mais il faut savoir que la maison - tout compris du sol au plafond en passant par les éviers et les ampoules - de 80m2 nous aura coûté 35000euros et un an et demi de travail... pour un résultat de haute performance énergétique et un espace tout confort...).

      La seule chose que nous puissions te dire c'est : lance-toi ! Tu connais le dicton, c'est en forgeant etc...

      Alors bon chantier à toi !
      Dorothée.

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  2. Les récits comme le votre sont très motivant ! Je te remercie d'avoir partagé cette aventure.

    Pour ma part le projet est prévu pour l'année prochaine. Le temps de me documenter comme il se doit, principalement sur la technique que je vais mettre en oeuvre. Mon coeur balance pour le Nébraska ! Pour ce qui est de la bauge, je n'aurais pas votre abnégation ça sera paille partout !

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    1. ... c'est dommage car la paille au nord et la bauge au sud font très bon ménage...
      En tout cas, on te souhaite un bon chantier !

      Dorothée.

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  3. Bonjour ! C'est encore moi, je suis bavard, mais puisque vous répondez si gentiment...

    Vous n'avez pas eu de problèmes pour faire valider votre pédoépuration ? (si jamais vous l'avez faite valider). J'ai découvert la méthode en suivant votre blog et sa simplicité me séduit grandement.

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    1. J'ai oublié de préciser, je parle par exemple du SPANC, censé contrôler j'imagine...

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    2. Bonjour Auguste,

      La validation par le Spanc a été faite sur la base d'une phytoépuration... nous avions fait faire une étude par la société Aquatiris qui a coûté très cher (environ 400euros dans mon souvenir...) et avons décidé de changer de technique pour plusieurs raisons : d'abord parce que Aquatiris nous a semblé assez peu courtois, poussant le client à la consommation et à la dépense (bref, sa logique de gros sous a fini par nous répugner...) ; ensuite parce que la phyto nous semblait être une installation trop lourde pour notre pauvre production de pollution (nous ne consommons pas excessivement d'eau et tous les produits que nous utilisons dans la maison sont faits par nos soins - savons, liquide vaisselle, lessive - et donc peu, voire pas polluants) ; enfin parce que nous avons découvert la pédo et avons été séduit par son faible coût financier ainsi que par sa simplicité de mise en œuvre.
      Nous n'avons rien dit au Spanc... nous y avons pensé... et puis nous avons renoncé (faisant assez peu confiance au degrés de progressisme de ses employés...cf. la convention qu'il nous a envoyé pour la mise en place de la phyto nous avez fait drôlement rire : compost sur dalle en béton ; obligation d'installer une évacuation pour les eaux des toilettes - alors que nous sommes en mode toilettes sèches - ; séparation du compost de cuisine et de celui provenant des toilettes et j'en passe...) !
      Nous avons donc pris contact avec Toilettes du monde (voir le lien dans la colonne de droite du blog) et avons pu discuter de tout ça avec eux. Résultat, nous savons maintenant qu'au pire, s'il y a une inspection, on nous obligera à nous mettre en "conformité", c'est-à-dire, à installer une phyto... Il y a toujours moyen de tricher à ce moment là et d'installer une phyto fictive... Qui plus est, nous nous sommes dit que s'il y avait un contrôle, ce serait sans doute un moment opportun pour discuter avec le contrôleur... quitte à faire analyser la terre à l'endroit de la pédo, histoire de lui montrer que nous ne générons aucune pollution.
      Je t'invite donc à contacter l'asso Toilettes de monde. Je crois même savoir qu'ils organisent un stage (ou quelque chose comme ça) cette année...

      Voilà tout !

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    3. Bonjour depuis le temps, avez-vous été contrôlés par le SPANC?

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  4. Bravo d'avoir franchi le cap et osé faire vous-même le système qui vous parlait. La pédo-épuration avance, Toilettes du Monde (http://www.toilettesdumonde.org) organise des formations et Terr'Eau diffuse des infos techniques et juridiques sur sa base documentaire : http://www.terreau.org/Pedo-epuration

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