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jeudi 17 octobre 2013

Dernier post : le budget

Chose promise, chose due... voici enfin l'état des lieux financiers.
Nous n'avons pas pris en compte le prix des terrains... mais uniquement celui de la maison et de l'appentis. Notez que ce bilan budgétaire comprend tout, du sol au plafond, des murs aux ampoules... Nous considérons donc que ce budget est exhaustif... 

  • Interventions du tractopelle : 4020 euros
(dessouchage, terrassement, fouilles, enfouissement des fourreaux pour les raccordements divers, remplissage du hérisson, extraction de la terre, terrassement final - comprenant une fosse de récupération d'eau de 5000L et son installation, le creusement d'une marre et l'enfouissement des branchages inutilisables pour le poêle)                                                 

  • Matériaux de construction (hors terre)6150 euros
(pierres et leur transport, graviers pour fondations et hérisson, liège - isolation périphérique des soubassements -, sable, chaux - comprenant la chaux pour la maçonnerie mais aussi celle utilisée pour les enduits et les badigeons -, plâtre, bois d'ossature et de charpente, paille)
  • Toiture et plafonds : 9706 euros
 (pare-pluie, bac acier, isolation laine de mouton, liteaux et chevrons divers - pour lame d'air et augmentation de l'épaisseur d'isolation -, frein vapeur et tout ce qui va avec, tissus - cf. sous le paillon -, paillon, gouttières)  
  • Menuiseries : 6686 euros
(menuiseries, linteaux)
  • Raccordement Veolia Eau : 1554 euros
  • Raccordement Téléphone : 60 euros
  • Électricité : 2370 euros
 ( câbles, prises, etc., ampoules, luminaires extérieurs, raccordement erdf)

  • Plomberie et pédoépuration : 516 euros
  • Rocket stove et système eau chaude : 1420 euros
(tuyaux, manchettes, bouchons, coudes, té, tube acier, briques réfractaires, skotch, chapeau de cheminée, tôles aciers pour isolation cheminée ext., perlite, cuivre, rosaces et fixation, flexible alu d'arrivée d'air, plomberie diverse)

  • Ouillages divers : 1840 euros
(perceuses, marteaux, clous, visseries, feuillards, drain, osb, serre-joints, gants, embouts perceuse, brouette, tiges filetées, échelle, géotextile, bâches agricoles, scie, pinceaux, tuyau d'arrosage, etc, etc...)

  • Finitions : 1730 euros
(cires, huiles, pierres pour dallage, tadelakt (fait par un artisan), jonc de mer, planches pour bibliothèques et plan de travail, inox, lavabo, éviers, pigments, etc...)

  • Taxe locale d'équipement : 578 euros
  • Essence, évaluation approximative (distance location-chantier : 6km) : 1000 euros

TOTAL : 37460 EUROS

La maison faisant 78m2 habitables, on peut considérer que le prix de revient au mètre carré est de : 480euros (sans prendre en compte la superficie de l'appentis...)
Il devrait être possible de faire encore mieux, évidemment ! Sans doute en faisant davantage de récupération.

Pour le reste, la maison est très confortable : le moindre rayon de soleil s'y engouffre et la réchauffe, le poêle assure un petit appoint quand les nuits ont été fraîches (il nous faut installer des volets...) et l'on ne devrait pas en brûler beaucoup. Je reviendrai dans un an pour faire un bilan thermique...
Au  niveau énergétique, nous pouvons déjà vous dire trois mots sur notre consommation électrique. Notre abonnement est le plus petit possible (3kw) et nous avons souscris chez Planète Oui. Actuellement, notre moyenne est de 1,4kw/jour pour 2 personnes... Il faut dire que nous n'avons qu'un four (plus de ballon d'eau chaude, plus de machine à laver...). L'on va donc commencer à pouvoir réfléchir à produire notre électricité... mais bon, pour le moment, on est content et les travaux sont finis !

En espérant que notre construction en bauge fasse des émules ! 




 


jeudi 29 août 2013

Sol en terre crue, pédoépuration, ECS


Comme promis, je reviens pour vous parler en bref de la pédoépuration. 
Mais auparavant, nous vous devons de faire le point sur la couche de finition du sol en terre.
Le mélange que nous avions appliqué s'est avéré beaucoup trop friable... on s'en doutait un peu ! Plutôt que d'essayer de la durcir par divers moyens, nous avons décidé de la refaire. Étant donné qu'elle était très sableuse, l'enlever ne fut pas très long, c'était déjà ça ! Le nouveau sol est donc fini et est en train de recevoir ses couches d'huiles successives... au mélange précédent (que nous avons bien sûr réutilisé) nous avons ajouté un seau de terre et un seau de chaux. Le sol est vraiment dur et cette fois-ci... nous avons eu de jolies fissures - mais rien qui nous déplaise !
En images donc :


Un petit mot aussi pour renvoyer ceux que nos expérimentations concernant l'eau chaude avec le rocket et un ballon de récup' intéressent sur écologie-pratique :

Et enfin, la pédo.
Là encore, quant aux principes de mise en œuvre et de fonctionnement, je ne vais pas être redondante et je vous renvoie donc simplement vers le site de Toilettes du monde (c'est dans nos liens). Nous en sommes à la première étape : distribution de l'eau en différents points (les té) où seront plantés des petits fruitiers. 
La mise en œuvre est simplissime et le coût dérisoire... une bonne alternative à la phyto (qui coûte bonbon et demande davantage de travail) pour ceux qui n'utilisent que des produits écologiques chez eux...



Allez, le prochain post sur le budget global de la maison... et ensuite, ce sera fini !



dimanche 14 juillet 2013

Sol en terre crue : suite et fin

Voici sans doute l'un de nos derniers posts... les grosses étapes nécessitant des explications pour les éventuels auto-constructeurs intéressés étant finies, nous nous contenterons désormais de travailler, au rythme lent des finitions, sans vous en tenir informés ! On espère que ce blog aura été utile à quelques-uns et que parmi eux, une petite quantité se lancera dans la construction d'une maison en bauge !
Pour en finir donc, je vous parlerai ici de la dalle en terre crue et vous montrerai quelques photos de la maison en voie de finition.

On se souvient que faire une dalle en terre est un sacré boulot, c'est déjà une bonne chose ! On se souvient également que si c'est un boulot certain, c'est aussi un bénéfice non négligeable pour une maison, grâce à son faible coût de mise en oeuvre (je parle d'argent, et non de temps ou d'énergie corporelle !) mais surtout à son inertie. En hiver, le soleil entre dans la pièce et vient chauffer une bonne partie du sol : autant de calories que l'on aura pas besoin de produire en brûlant du bois...ou pire...
La première couche, isolante (donc très chargée en paille) peut être moins épaisse que celle que nous avons faite - nous, nous rattrapions les niveaux en même temps, mais il vaut mieux ne pas lésiner sur le ratissage des graviers ! - et ne faire donc qu'une dizaine de centimètres. Il serait aussi intéressant et pertinent de la faire en même temps que les murs, afin de la piétiner allègrement pendant toute la saison de construction et de profiter du beau temps pour la faire sécher. Ceci dit, cela nécessiterait d'avoir un toit, soit temporaire, soit définitif, pour la protéger des intempéries...
La deuxième couche, quant à elle, doit être un cob tout simple sur 5-8cm d'épaisseur. C'est encore un gros boulot. A ce stade, il est bon de bien apprécier le comportement du mélange afin de déterminer les proportions pour le mélange final : trop d'argile dans le mélange et les fissures foisonnent - surtout si le temps est chaud et sec, comme pour nous au moment où nous l'avons faite. Cette couche-ci doit être également bien damée et bien mise à niveau, mais il faut qu'elle soit encore pleine d'accident - donc, pas lissée - afin de favoriser l'accroche pour la couche de finition. Après un petit temps de réflexion, nous nous sommes dit qu'il aurait été judicieux d'y incorporer un système de chauffage au sol, alimenter par le rocket bien sûr. Ceci permettrait d'une part de la faire sécher plus vite, et d'autre part, de garantir un chauffage bien homogène dans toute la maison (encore une fois, grâce à l'inertie et au temps de déphasage exceptionnels de la bauge, y incorporer un chauffage au sol est davantage qu'une bonne idée !). Nous y avons pensé trop tard... mais ce n'est pas grave... On espère que le tuyau servira à d'autres...

ici : la 2ème et la dernière couche

Enfin, la couche de finition : elle doit faire entre 1 et 2 cm d'épaisseur et être très chargée en sable afin d'éviter les fissures trop béantes ( les toutes petites donnant un aspect très joli pour dire le vrai). En ce qui nous concerne, nous avons opté pour ce mélange : 1 seau de terre tamisée à 3mm ( contenant 50% d'argile et 50% d'agrégat), 4 seaux de sable et un demi seau de mélange monocouche de chez argilus (loin de nous l'idée de faire de la pub... mais bon...) qui nous a servi à colorer le mélange. En effet, le rendu final est celui de la terre mouillée ; notre terre a beau être assez colorée, une fois mise en place, elle est très marron et l'on trouvait cela trop foncé et austère...affaire de goût. Ce mélange est donc très très sableux : 11% de liant pour 89% de sable ! Une partie a déjà séché (depuis hier) et cela a l'air de tenir... Car si trop d'argile entraîne des fissures, trop de sable fragilise la résistance du sol... le mélange parfait est assez difficile à trouver !

détail de la couche de finition
En fouinant un peu sur le net ce matin je suis tombée sur ce site, que je n'ai pas encore parcouru dans tous les sens mais qui m'a l'air pas mal et que j'ajoute à notre liste de liens. Vous y trouverez un article détaillé sur les sols en terre crue.

Voilà pour les explications et maintenant, les photos :

la salle, vue de la cuisine

...vue de l'entrée
...vue du bureau


Et maintenant, un petit tour des menus travaux réalisés :

1. Les étagères délimitant mon bureau.

détail sur la fixation au tronc
idem, mais dans la colonne en cob
2. Les plafonds. Nous les avons réalisés avec ce qui s'appelle du "paillon" ou "bambou de chine", trouvé en jardinerie et servant en général à clôturer le jardin...! La pose est facile et rapide, avec une bonne agrafeuse. Le paillon est très léger. Le seul inconvénient est qu'il est ajouré et il laissait donc transparaître le frein vapeur... pour y remédier, nous avons d'abord agrafer de la doublure et hop, l'affaire était pliée ! L'avantage pour nous était que c'est très malléable et que les découpes s'y font aux ciseaux : pratique pour une maison comme la nôtre ou rien n'est droit ! Le rendu final est très chouette, très chaleureux.



3.La nouvelle petite fenêtre du bureau, enfin arrivée, sitôt posée ! Nous en avons profité pour faire quelques petites niches, bien plus simples à réaliser avec du cob frais qu'à coups de burin...!



4. L'enduit chaux-sable sur le banc de chauffage : c'est beaucoup plus classe ! La partie plus foncée est celle qui vient d'absorber l'humidité de la couche de finition. Nous attendons d'avoir installer le serpentin de cuivre autour du baril et de l'avoir recouvert de bauge pour faire le même enduit sur toute sa surface. En fait, la terre, c'est très bien, mais c'est aussi très dur en intérieur : les enduits ou les badigeons rendent le formes plus souples et tendres, moins agressives pour l'oeil...


5. Le nettoyage des dalles en pierres du bureau et de la cuisine (il nous reste encore celles du couloir et de l'atelier...) :

à droite, les planches pour le plan de travail...
6.Les toilettes et le placard/penderie de la chambre. Le mur enduit au mélange chaux-terre-lin (à gauche dans la chambre - la où il y a l'interrupteur) a été ciré avec de la cire prévue pour les sols en bois. Un travail un brin fastidieux et mangeant beaucoup de cire, mais le rendu et très bon : lisse et lustré, c'est toujours mieux que granuleux et friable ! Pour l'application : la galette en plastique, un couteau à enduire ou bien encore la main sous en gant costaud...



7.L'appentis... où c'est déjà un joyeux souk !



modification 2016


Et avant de conclure, les petites plantations de Julien : une photo qui n'est qu'un détail !

on a commencé à déménager le jardin... en pot !

Voici donc pour aujourd'hui. Je reviendrai pour dire un mot sur la pédoépuration (cf. voir ici , un nouveau lien, encore) et sur le budget de construction de notre maison.
Pour finir, deux photos pour Delphine (où tu pourras voir les tests de pigment pour l'enduit extérieur... j'attends maintenant les tiens !)




mardi 11 juin 2013

Isolation du toit : laine de mouton en vrac

Quelques mots, donc, sur l'isolation en laine de mouton.
Le produit est 100% pur laine (sans ajout de polyester comme c'est le cas pour les rouleaux ou panneaux de laine) et traité antimites à cœur de fibres. Je ne ferais évidemment pas de publicité pour ce produit, les sociétés qui en vendent le font mieux moi ! L'application peut se faire avec une machine à souffler ou à la main. Nous avons essayé la première méthode... pour finalement lui préférer la seconde. La turbine de la machine que nous avions n'était pas assez puissante pour que cela soit efficace et rapide... Mais à la main, cela se fait très bien !
Petit reportage illustré : 
1/ il faut éventrer le sac et laisser s'aérer la laine (elle est déjà cardée) pour qu'elle reprenne son volume (ici : sac de 10kg dans une caisse d'1m3 - c'est ce qu'il faut pour l'isolation : 10-13kg/m3)
2/ ensuite, on prend simplement des brassées de laine que l'on vient glisser dans les travées (constituées par, dessus : le pare-pluie ; sur les côtés : les chevrons porteurs ; dessous : le frein vapeur). Il vaut mieux faire de grosses ouvertures dans le frein vapeur afin de pouvoir y infiltrer tout le haut du corps, c'est plus simple pour bien disposer la laine. Par ailleurs, nous avons fait 3 ouvertures par travées de 5m, le minimum selon nous, sinon, il faut s'armer d'un bâton pour pousser la laine. La difficulté de la pose à la main c'est la gestion de la densité... c'est très difficile de ne mettre que 10kg/m3... nous en avons donc mis davantage, mais la laine reste suffisamment aérée pour garantir l'isolation :
3/ enfin, il faut scotcher les entailles faites dans le frein vapeur...
Résultat des courses : la pose se fait très bien, le produit est agréable à manier et ne cause pas de désagrément (outre les petits poils qui s'infiltrent un peu partout et qui grattent - un peu comme les cheveux chez le coiffeur) ! Nous avons isolé tout le toit (100m2 environ) en 3 jours...

C'est l'occasion de faire un petit point sur l'isolation du toit. 
Plusieurs paramètres sont à prendre en considération. Les isolants naturels sont souvent excessivement chers et d'aucuns jugent préférable de se servir de la paille, beaucoup moins chère au kilo (la laine est à environ 4,5/6,5euros au kg ; la paille coûte 1/2euros la petite botte de 10-12kg). Ceci dit, la paille étant plus lourde et les bottes faisant, sur champ, environ 30cm de haut, cela nécessite une charpente beaucoup plus lourde et robuste... il faudrait faire les calculs pour apprécier le gain sur l'isolant mais le surcoût en bois... et en manutention (car une charpente lourde ne se pose pas à deux et à la seule force des bras...) Par ailleurs, si l'on veut mettre de la paille en toiture, le mieux est de la poser par le haut, donc, avant la couverture... il faut donc avoir une fenêtre météo particulièrement clémente sur une durée suffisamment longue (car il faut avoir le temps de poser tous les ballots et de les saupoudrer de chaux - je crois qu'il est même des gens qui enduisent un brin les bottes pour les protéger... mais je ne suis pas experte en la matière !)
Pour finir, je ne suis pas certaine que l'on s'y retrouve en terme de prix, de temps et d'efforts... Quant au pouvoir isolant, la paille en toiture n'est pas aussi performante qu'en mur, à cause de son inclinaison (une botte sur champ est bien plus isolante qu'une botte à plat)... 
Bref, Il faut bien réfléchir à tout ça avant de choisir son isolant de toiture, sachant, qui plus est, que le toit est une zone clé dans l'isolation d'une maison... 

Quoiqu'il en soit, chez nous, on ressent déjà le pouvoir de l'isolation en laine. Nous avons mis environ 25cm d'épaisseur en rampant (ce qui fait un R=7 environ, à quoi s'ajoute le petit R=0,5 du pare-pluie en fibre de bois) et 40cm en faux plafonds - la zone située en-dessous de la faîtière que l'on a choisi de faire plate, puisque la chaleur monte et que cet endroit est obstrué par le bois de la charpente (pour en R>11). On attend que la fenêtre arrive (celle du bureau prévue pour remplacée la fixe cassée cet hiver) pour apprécier pleinement les modifications d'isolation thermique et acoustique... 

Voilà tout pour ce matin... Un nouveau post sous peu pour montrer la dalle en terre en voie de finition...
 


 

dimanche 2 juin 2013

Des couleurs, des sols...

Un petite séance photo pour montrer un peu l'avancée de nos menus travaux.

1. Nous avons appliqué les badigeons de chaux grasse en 5/7 couches, selon les endroits. Le rendu photo n'est pas concluant, encore une fois, mais sachez que la chaux étant assez transparente, passer de fines couches successives est la seule méthode pour obtenir un mur ayant une grande profondeur et un beau jeu de couleur, là où l'on ajoute un pigment.

2. Les sols de la cuisine, du couloir et d'une partie de l'atelier ont été faits avec des dalles en pierres de Dinan (souvent utilisées en ext.) - les mêmes que dans la salle d'eau. Il nous reste à faire les joints.

3. Le sol du bureau est fait avec des pierres de Pleugueuneuc, utilisées dans le temps pour la maçonnerie des maisons (quasi à sec) elles se retrouvent très bien par terre ! Le sol n'est pas très plat, évidemment, mais le rendu est superbe : cela nous fait penser à une cour de maison méditerranéenne..Idem pour les joints.

4. Le baril du Rocket a été déshabillé car, grâce à Damien et Pierre, venus visiter le chantier, la réflexion sur l'énergie s'est relancée ! (Merci à vous deux) Nous allons donc transformer notre Rocket pour en faire notre fournisseur d'eau chaude sanitaire. Pour ceux que cela intéresse, je vous renvoie à une discussion brève mais suffisante que j'ai eu ici : http://www.ecologie-pratique.org/forum/viewtopic.php?showtopic=2316

5. Les sols de la chambre et des toilettes sont en osb. Étant donné qu'ils sont rehaussés, nous avons aménagé des trappes pour le rangement, en sous sol... d'où les jointures loin d'être au poil... Celui de la chambre recevra du coco pour terminer.

6. Le débord de toit est enfin acceptable ! Nous avons coupé les tôles et un charmant voisin est venu tronçonner les chevrons qui dépassaient... Nous avons désormais 50cm de débord, contre 110cm auparavant... le soleil rentre de nouveau dans la maison et les murs se chauffent !

Pour le reste, il n'y a qu'à regarder : la maison, sous toutes ses coutures :


L'isolation en laine de mouton (à souffler, en vrac) sera faite cette semaine et juste après, nous ferons la dernière couche de dalle en terre dans l'atelier et la salle. (la laine de mouton, plus chère au sac que la ouate de cellulose, nous revient pourtant au même prix : celle-là est beaucoup plus légère et se tasse donc beaucoup moins que la seconde... cela nécessite donc d'en mettre moins pour une isolation équivalente...)

Petite note en passant : la bauge a en effet une propension à prendre et stocker la chaleur complètement dingue : aujourd'hui, la température des murs ext. était de 30°C et c'était pourtant loin d'être la canicule ! D'où le sol en  terre devant les baies vitrées... ce serait dommage de se priver d'un tel apport !

J'ai comme l'impression qu'on voit le bout non...?